Semaine fraîche même très fraîche ! Hier soir le verglas avait enveloppé
			tout le paysage d'un vernis transparent de froid. Mon père qui était souvent
			sur les routes à cette période de l'année avait une hantise des routes 
			recouvertes de verglas qui rendait les véhicules indomptables.
			Les températures remontent et la douce nuit de Noël portera bien son nom, 
			bonnes fêtes à tous !
			

			Ces semaines qui précèdent les fêtes sont souvent pauvres en évènements, on 
			entre dans la routine des préparations qu'on le veuille ou non. Liste des 
			cadeaux : enfants, petits-enfants et amis avec en plus la confection des 
			paquets; corvée qui m'est dévolue. 
			Décoration de la maison : sapin réel, factice ou virtuel ?
			Et arrive la rédaction des menus avec l'éternel "qui aime quoi ?" Heureusement 
			dans la famille nous n'avons ni vegan, ni végétalien, ni végétarien, nous sommes 
			tous flexitariens ... disons des omnivores normaux.
			Bonne nouvelle pour mon dernier livre, la dernière commande s'est vendue en 
			2 jours, une nouvelle impression est en cours, ce ne sera pas le livre de l'année 
			ou le prix Pulitzer mais je risque d'en vendre un peu plus de 100.
			

			Peu de chose cette semaine, un peu de préparations pour le réveillon de Noël,
			quelques dernières commandes et je suis resté très concentré sur l'impression
			3D de l'avion Ranger V2. Il me reste à travailler sur les petites pièces aidant
			à monter l'appareil. 
			Samedi grosse surprise, un long article est paru en page locale du Courrier 
			Picard et top du top je suis l'Homme du Jour en page régionale... Keep cool !
			

			Le 22 le "Courrier Picard" est venu m'interviewer pour le livre afin de 
			faire paraitre un article. Pour le moment rien dans le quotidien, je ne 
			dois pas être à la hauteur de cette feuille de chou régionale !
			Mercredi les 10 livres sur les colons étaient vendus à la Maison de la Presse.
			C'est de bon augure, en accord avec le propriétaire, j'en ai recommandé une
			trentaine et la livraison aura lieu vers le 2 décembre.
			Je cherche toujours un nouveau hobby pour les longues journées d'hiver et suis
			allé voir le fonctionnement d'un graveur découpeur laser; c'est surprenant de 
			précision dans le trait et la découpe pourrait servir à du modélisme en 
			complément de mon imprimante 3D. Comme disent mes amis africains : affaire à 
			suivre. Pour le moment je teste l'imprimante sur un fuselage léger en PLA.
			

			Les livres sont arrivés samedi 19 novembre comme prévu. Je vais rapidement à
			la Maison de la Presse car Maurizio, le boss, m'attend. 
			Et puis il ne faut pas oublier la BNF, la famille et les amis qui m'ont aidés. 
			Tout cela sera posté mardi 22.
			Samedi après-midi et dimanche je suis allé faire une visite au Club d'Aéromodélisme
			et j'ai regardé pour la première fois du vol "indoor"... étonnant et captivant !
			

			Dernières corrections, Taw, Erik et Dominique ont lu et relu le livre, 
			mon petit comité de lecture est efficace ! Les dernières corrections faites,
			je lance les tests sur KDP. La première de couverture n'est pas bonne, à refaire !
			Une journée à scanner, modifier la photo et ajouter le texte des titres etc.
			Tout est prêt et je commande 30 livres... livraison prévue le 19 novembre, il 
			faut patienter.
			

			J'aimerais tellement que mon livre sur les camps de vacances des apprentis de
			l'usine Nord Aviation sorte avant la fin du mois ! Je retravaille les photos
			prises en juin et en septembre. Chaque photo couleur redevient une " photo
			d'époque " en noir et blanc grâce à la magie des logiciels actuels et sans perdre 
			de pixels. En même temps je revois la pagination et je fais les ajouts sur les
			crédits documentaires et photographiques. J'ai totalement repris la première et 
			la dernière de couverture.
			

			La sortie des "Colons de Nord Aviation" est prévue pour la fin d'année,
			les photos des sites du premier camp d'adolescents de 1948 sont à prendre.
			Comme il fait un été indien exceptionnel, nous partons pour une journée 
			au bord de mer. Avant je veux passer par Escarbotin pour photographier la 
			fonderie, il n'en reste malheureusement qu'un espace en friche, tout a été
			rasé il y a quelques années. Heureusement le temps est ensoleillé et de 
			belles photos rejoindront celles d'Anjou et de Haute Vienne dans le livre.
			

			Il faut penser au Réveillon de l'An, après concertation avec les amis,
			la réservation est faite pour un repas face aux embruns sur notre belle 
			Côte d'Opale. C'est aussi une semaine de trouvailles avec les amis de 
			la région. Le jeudi, réunion mensuelle sur la Généalogie, l'occasion de
			découvrir les nouveautés en matière de recherche et de comparer nos méthodes
			

			Beaucoup de temps consacré à l'hivernage de la caravane. Nous devons la 
			vider entièrement pour préparer la révision annuelle qui aura lieu entre
			avril et mai. On en profite pour trier un peu et mettre de côté les
			ustensiles et appareil de peu d'utilité. Tout est emballé afin de pouvoir
			repartir vite après la visite de contrôle.
			

			Un seul problème lors de notre long périple de retour, trouver du gasoil 
			à un prix raisonnable. Le dimanche 9, je peux faire le plein à Nantes, 
			demain nous verrons bien ce qui se passe. Le lundi, la situation ne s'est 
			pas améliorée, après avoir pu avoir 30l à plus de 2€ à une pompe de dépannage 
			sur l'autoroute, la décision est prise, nous rentrons directement. Il n'y 
			aura pas de visite à Alençon et son Musée de la dentelle. 
			

			Nous sommes de retour à Valence, cette fois pour les courses, samedi 
			dernier nous avions commandé avec mon ami un jambon "Patta Negra Cebo
			Bellota Iberico" le nec plus ultra dans la gamme des jambons espagnols.
			Né de père et de mère Iberico, le porcelet est élevé jusqu'à l'âge adulte
			avec les glands trouvés dans les chênaies. Son goût fin de noisettes, son 
			lard jaune translucide en sont ses marques de fabrique. Notre jambon découpé 
			et mis sous vide est prêt pour le transport vers la France.	
			Les compagnes font le plein de parfum, les prix pour un produit identique 
			sont 20% moins chers qu'en France. J'en profite aussi pour acheter un gros 
			chorizo entier et un "lomo" (filet de porc) séché dans une fine couche de 
			paprika fumé.
			Demain on rangera tout cela dans les coffres de la roulotte et après demain
			ce sera la "remontada" avec de petites pauses amis et famille :
					Tavernes - Lloret - Toulouse - Rochefort - Nantes - Chipilly
			Les vacances 2022 sont terminées, il faut commencer à préparer celles de 2023 !
			

			Hier, repos pour que les malades puissent reprendre des forces. Nous
			visitons aujourd'hui Gandia, ville d'origine de la famille Borja plus 
			connue sous le nom de Borgia qui exercera son pouvoir sur l'Italie , le 
			père s'étant fait élire Pape. Les enfants, illégitimes, se distingueront
			par leur sinistre réputation de tueurs et d'empoisonneurs. Gandia est un
			musée à ciel ouvert avec ses gigantesques sculptures, ses bâtisses 
			rénovées et ses grands espaces voués à la culture.			
			

			Lundi dédié à la santé... Doudou a un abcès dentaire et Agathe tousse, ce 
			qui est étonnant chez un chien. Le service de santé espagnol est très efficace
			et mon amie a rapidement un rendez-vous dans les deux heures. Un conseil
			cependant n"oubliez jamais de voyager avec votre carte européenne d'assurance 
			maladie sinon c'est la galère pour effectuer le paiement de la consultation. 
			Pour le chien, c'est un peu plus simple, le service est presque immédiat, elle
			a attappé une bronchite en cotoyant ses congénères et doit prendre un antibiotique 
			et du sirop pour bébé...
			Sur le chemin du retour, on aperçoit les premières oranges en train de mûrir.
			

			Cette nuit, très gros orage et nous nous réveillons les pieds dans l'eau, 
			environ 5cm. Les responsables du camping sont habitués à ce genre de 
			phénomène météorologique qui arrive une ou deux fois par an, rapidement les
			pompes sont mises en marche. En milieu de matinée, le soleil aidant, les 
			allées et emplacements sont au sec. L'après-midi nous allons à la recherche
			des dernières fleurs d'oranger, l'azahar, quel parfum !
			

			Valence est à la fois une ville moderne et un lieu de préservation des 
			traditions architecturale de la fin du XIXème. Le marché couvert est une 
			caverne d'Ali Baba de la nourriture, les bonites, turbots et bars cotoient
			les étals de fruits abondamment emplis de melons, pastèques, raisins, 
			melocoton (pêche duveteuse à la chair orangée). Bientôt des milliers d'oranges 
			viendront les remplacer. Valence c'est aussi la cité de la céramique avec 
			un musée dont l'entrée est unique au monde. 
			On aime flâner dans ses rues, prendre une boisson au Mercado Colon, déguster 
			quelques tapas dans une ruelle où les terrasses s'échappent des discussions
			enflamées.
			

			J'ai toujours été un grand tintinophile, je me retrouve à Xativa lieu de 
			tournage de "Tintin et les Oranges Bleues". Souvenez-vous c'est à cet endroit
			(voir photo à droite) qu'après une course poursuite Tintin se fait aider par 
			les enfants.
			Mais Xativa c'est aussi la pharmacie la plus ancienne d'Espagne, les Arènes, le 
			Château et ce magasin qui vend ce fameux "Turron a la Piedra". C'est un nougat 
			composé uniquement d'amandes écrasées à la meule de pierre, de zestes de citrons 
			râpés et de cannelle. Difficile d'expliquer les sensations gustatives de douceur, 
			de gourmandise et de rondeur, il faut goûter !
			

			Première immersion dans le sud de la région de Valence. Nous visitons le 
			Monastère Santa Maria della Valdigna. Le lieu sert maintenant à l'organisation
			de concerts et de conférence. Je suis très impressionné par les fenêtres 
			de l'Abbaye, ce ne sont pas des vitres mais de fines feuilles de marbre
			qui les remplacent. Avec le soleil et la semi transparence du matériau, 
			l'éclairage de la pièce en devient mystique.
			

			La route est longue, de Lloret à Tavernes nous avons emprunté l'autoroute 
			"La Méditerranéenne", traversé Barcelone et Valence. Nous arrivons vers 16h,
			au milieu des orangers. Nos amis nous attendent, ce soir nous irons au 
			village de Tavernes (plus de 11 000 habitants) nous réconforter de tapas et 
			de poissons chez Victor.
			A 70 ans j'apprends encore... la notion de village en France et celle en 
			Espagne n'ont rien à voir, pas étonnant que la France avec ses petites communes
			égalise le nombre total des villages européens.
			

			Dernier jour à Lloret, demain nous prenons la direction du sud pour
			Tavernes de la Valldigna. Journée "cool", un peu de rangement, quelques
			course pour la route et farniente. Hier soir, dégustation de tapas à
			"La Brava" au 42 de la rue San Pere, arrosés de Sangria et de Cerveza. 
			L'endroit est agréable et a du caractère comme le Chef qui, en réalité,
			est toujours tout sourire.
			

			Si vous passez par Blanes, n'hésitez pas à grimper jusqu'à la Tour du
			Castell de Sant Joan. La route étroite n'est pas facile à trouver, prenez
			la direction du Port de Blanes et un peu avant tournez à gauche. En chemin 
			vous pourrez vous arrêter au Jardin Botanique de Marimurtra. Point de vue 
			magnifique de Malgrat de Mar jusqu'à LLoret de Mar.
			Le lundi c'est jour de marché, le nombre d'étals de vêtements, gadgets et
			colifichets en tout genre est impressionnant, une centaine de vendeurs 
			s'installent sur le boulevard du Passeig de la Marina jusqu'à la limite 
			du port.
			

			Mon ami Angel nous a invité à la préparation de la vraie paella et bien sûr 
			à sa dégustation. Le processus est pleinement élaboré, chaque ingrédient est 
			prêt dans son cul de poule, le bouillon de fumet de poisson frémit. Les étapes 
			de la cuisson sont alors réalisées avec précision. 30 minutes plus tard, tous 
			les éléments sont cuits et resplendissent dans la paella.
			Quel plaisir de piquer de-ci de-là une palourde, une moule, un dé de calamar,
			une crevette dans un riz moelleux enveloppé par l'odeur du safran. 
			C'était la vraie paella de fruits de mer, pas de choriso, pas de poulet, juste
			les effluves du safran et de la mer.
			

			Journée de mise à niveau de la logistique et soirée récital avec la charmante
			Alya Baevski, pianiste internationale. Etonnement quand elle a joué "Je suis 
			malade" de Serge Lama et Alice Dona.
			

			Cet après-midi, visite d'Esperenza, nom donné à Tossa de Mar, ville où fut 
			tourné le film "Pandora" encore connu sous le nom de "Pandora et le Hollandais
			volant". Ava Gardner en est la vedette, elle est à l'époque en couple avec 
			Frank Sinatra, il la rejoint à Tossa de Mar, elle est tombée amoureuse de
			la ville et d'un charmant jeune homme. Fou de jalousie, il repart seul aux USA, 
			il parait que c'est là qu'est née son aversion pour l'Espagne et les Espagnols.
			La vielle ville est splendide avec son château entouré de petites criques, 
			la statue d'Ava domine la plage et son regard fixe l'horizon, là où les bleus 
			du ciel et de la Méditerranée se rencontrent.
			

			Première étape en Espagne sur la Costa Brava à Lloret de Mar. La roulotte
			est stationnée à moins de 10 minutes de la Plage et du centre ville. Petite 
			ballade à pied et vue sur la Méditerranée. Il fait beau mais pas trop chaud.
			(contrepétrie belge)
			

			Nous arrivons en pleine semaine du marbre à Caunes Minervois. Sur la place de
			l'éco musée, plusieurs sculpteurs font naître à partir d'énormes blocs de 
			marbre leurs oeuvres qui décoreront ensuite toute la ville comme celles réalisées
			les années précédentes.
			

			"Que la fête commence", nous sommes invités par Erik pour ses 70ans, on 
			commence fort le vendredi soir et cela durera jusque tard le dimanche. 
			Les amis, tous les Claude, Norbert, Yvon, Colette, Gisèle, etc. se retrouvent, 
			"ça chante et ça danse, c'est comme un dimanche, on va s'amuser" (G.Bécaud)
			Tenue des années 50 de rigueur, merci encore à Dominique pour son organisation
			et à tous les invités pour leur bonne humeur.
			

			Petit passage à Ambazac dans "l'Ecrin Nature" à l'étang de Jonas, temps 
			extrêmement agréable après les fortes chaleurs. Repos, détente avant la 
			grande descente vers Toulouse, Caunes et l'Espagne. J'en profite pour 
			prendre quelques photos oubliées en juin sur les environs d'Ambazac.
			

			De nouveau à Rochefort, le plaisir de retrouver les petits-enfants et
			d'avoir les impressions des jumeaux sur leur rentrée des classes en 
			cours élémentaire et en 5ème pour la grande fille. Le soir, nous étions
			rassurés, tout va bien dans cette nouvelle école située près de la 
			nouvelle maison récemment achetée par leurs parents. Nous allons rester 
			quelques jours en famille pour aider au déménagement, autant que faire 
			se peut... depuis le 24 je suis dans la 7eme dizaine ! 
			

			De nouveau les vacances et de nouvelles aventures !
			Nous venons d'arriver en Anjou, aux Rosiers sur Loire. Toujours content de 
			retrouver ce petit bourg sur les bords de Loire entre Angers et Saumur. Même
			si la perte de mon cousin il y a un an me serre un peu le coeur, c'est là que 
			nous avons passé les vacances de notre enfance et les bons souvenirs reviennent. 
			Le village des Rosiers a une singulière particularité, il y a une Vierge au 
			fronton de l'entrée de l'école publique et sur le toit de l'église, flotte le 
			drapeau "Bleu Blanc Rouge". Vous en saurez plus en lisant "Les Colons de Nord 
			Aviation", sortie prévue en novembre.
			Son épouse nous attend pour faire le petit programme des randonnées. Je dois 
			prendre les photos pour le livre sur les Colons et surtout aller dans les bureaux 
			du "Cadre Noir" pour les autorisations de reprise de photos et de citations. 
			L'accueil est sympathique, en moins de 24h, j'aurais les sésames. 
			Je n'ai jamais vu la Loire à un niveau aussi bas, il fait beau sans faire trop
			chaud et les promenades photographiques sont agréables. La douceur de l'Anjou !
			

			C'est le grand jour... J'ai 70 ans.
			Ma compagne Dorothé, levée de bon matin, a préparé une grande table sur
			la pelouse. Pour l'apéritif, les bulles sont au frais, nous irons ensuite 
			au Restaurant de la Basilique, peut-être le meilleur de notre petite ville.
			Le gâteau mousse a été commandé chez notre boulanger pâtissier, fabrication
			artisanale, il sera découpé dans l'après-midi avec encore quelques bulles.
			Je suis heureux, entouré d'amis chers et aussi assez exceptionnellement de 
			deux petites cousines, l'une issue de ma branche maternelle, l'autre de ma
			branche paternelle. Merci ma Doudou pour cette belle organisation.
			

			Je reçois mon ami TAW et son épouse, le repas doit être simple et 
			original. Il y a une cuisine que je trouve épatante pour les jours 
			d'été, c'est la cuisine méditerranéenne et principalement libanaise.
			Quelques mezze, houmous, taboulé de persil et coriandre fraîche, 
			tzatziki, moutabel et une grande première, un vrai kebab maison, 
			j'ai acheté de la viande d'agneau, de veau et de dinde que j'ai coupée 
			très fin et qui a mariné toute la nuit avec du citron, de l'huile
			d'olive et beaucoup d'épices. Ma chance est d'avoir une broche verticale
			sur laquelle j'ai entrelacé mes tranches. Une heure un quart de cuisson et
			découpe comme au resto libanais. Un vrai régal pour tous avec les pita 
			et la sauce blance maison.
			

			Je devais passer quelques jours à Chipilly mais il fait vraiment trop
			chaud, je profite de notre petite clim dans la chambre et passe beaucoup
			de temps à lire et regarder quelques films, je visionne avec jubilation 
			deux fois "Topkapi". 
			Le site, les écritures et la généalogie attendront les baisses de température.
			

			Début de mois peu studieux, beaucoup de paresse, la chaleur est là et 
			on est las. Quelques tâches ménagères et rapidement il faut rechercher 
			un peu de fraîcheur. 
			

			J'ai recommencé les récits et soudain il me manque une date de naissance,
			je pars dans mon programme de généalogie, simple base de données pour le
			moment et le virus informatique refait son effet ! Je n'ai pas dessiné et
			programmé d'arbre généalogique dynamique. Je suis en manque, je me plonge 
			dans SVG, langage de dessin vectoriel. Fin juillet, j'ai quelque chose de 
			présentable. Il me faudra encore quelques semaines pour que www.geneab.fr 
			soit exportable.
			

			Avant de reprendre mes écritures, je m'aperçois que tout est prêt pour le 
			livre sur le Cobol, code barre, copyrights, mise en page, couvertures mais
			que je n'ai rien lancé avec KDP l'imprimeur. Il est temps de m'y mettre !
			

			Je suis de retour pour un mois studieux...
			Je dois faire la mise à jour de ce site mais aussi consacrer un peu de temps 
			pour l'écriture du 3eme livre "Récits". Je lui cherche toujours un titre 
			car la première idée "Petits récits de la seconde moitié du XXème siècle est 
			longue et ne correspond pas tout à fait au contenu que je suis en train de
			rédiger. "Les aventures d'un jeune homme en Afrique et ailleurs" fait un peu 
			Tintin et Milou, bref toute proposition sera la bienvenue.
			

			La routine et les habitudes reviennent dans notre bonne ville.
			Ce matin entretien avec mon cher TAW qui corrige tous mes écrits,
			fond et forme. J'ai presque terminé les prises de vue pour les 
			"colons" en Haute Vienne, en septembre je ferai les photographies 
			concernant l'Anjou.	
			La photo du Tommy Atkins au combat est en souvenir du 1er juillet 1916, début
			des batailles de la Somme.			
			

			Nous avons pris la route du retour, le 29 au soir, petite pause non 
			loin de Troyes. Demain nous serons à Chipilly, non loin d'Albert pour 
			y installer la caravane. En juillet et août nous pourrons passer 
			quelques jours au milieu des étangs de la Somme.
			

			C'est dans les anciens bâtiments de la manufacture de papier des frères 
			Montgolfier à Davézieux qu'est retracée leur épopée. On pense au premier 
			vol en ballon et on oublie que ce ballon était fait de papier, production 
			industrielle de la famille. L'un des enfants Montgolfier n'ayant eu que 
			des filles, l'une se maria au sieur Canson et ainsi est née la marque 
			internationale que nous connaissons tous. Du chiffon aux papiers vergé, 
			velin, calque, essuie-tout, les fabrications et le fonctionnement des 
			machines sont remarquablement expliquées.
			

			On connait plus l'Ardèche par ses Gorges, du nord au sud les paysages 
			sont très variés et l'on oublie parfois que c'est un des grands vergers 
			de France. Qui dit fruits dit alcool et nous sommes allés au Musée de 
			l'Alambic de la Distillerie Jean Gauthier. La vie des bouilleurs de cru 
			y est retracée par de magnifiques dioramas, maquettes et matériel d'époque.			
			

			Petite pause avant de retrouver l'Ardèche. Nous en profitons pour nous 
			arrêter au viaduc de Millau dressant ses voiles dans la vallée du Tarn, 
			ouvrage réalisé après 13 annéees de concertation et d'études pour relier 
			le Causse Rouge et le Causse du Larzac. L'ouvrage détient 4 records du 
			monde, longueur du tablier, hauteur de pile, hauteur de pylone et plus 
			grande portée pour lancer une part du tablier du pont.
			Un peu plus au nord, à la frontière du Cantal, il y a Garabit, le pont 
			ferroviaire d'Eiffel. En réalité le vrai concepteur était Léon Boyer, 
			ingénieur des Ponts et Chaussées qui confiera la finalisation et la 
			construction du pont à la société de Gustave Eiffel. Décor de plusieurs 
			films, image scolaire de notre enfance, il aura marqué la mémoire de nombre 
			d'entre nous et reste avec la Tour Eiffel le "Meccano" préféré des Français.
			

			Le château de Minerve c'est un pan de mur témoin du massacre des Cathares. 
			Après Albi, Béziers et Carcassonne, Simon de Montfort est passé par là pour 
			rétablir l'ordre de Rome. Après un cours siège, faute d'eau, la ville s'est 
			rendue et a été pillée.
			Environ 140 Parfaits Cathares ont péri brûlé pour ne pas avoir renoncé à leur
			dogme. Dans la réalité, les croisés étaient pauvres, les Cathares vivaient sur
			de riches terres, encore une histoire de gros sous plus que de religion.
			

			Que reste-il du Carcassonne des Cathares ? Dame Carcass avait résisté à 
			Charlemagne. Plus tard, le 15 août 1209, la ville fortifiée capitulera 
			après 15 jours d'un siège mené par les croisés d'Arnaud Amaury. Plusieurs 
			fois dévastée, la grandeur de la Cité renaîtra des travaux de Viollet-Le-Duc 
			et la ville sera inscrite en 1997 au patrimoine mondial de l'humanité. Le 
			site est touristique, envahi de "marchands du temple" et gargotiers en tout 
			genre essayant de capter l'attention du chaland. Heureusement, certains 
			replis un peu plus calmes permettent encore de saisir de belles photos.
			

			Nous voici au pays du vin, du marbre et des Cathares. Caunes Minervois 
			est au XIIème siècle la seule ville de la région à rester catholique. 
			Afin de remercier les villageois, l'Eglise leur a construit une 
			monummentale Abbaye. 
			L'autre grand intérêt de la ville est son marbre rouge incarnat de la 
			carrière du Roy. C'est en hommage à Louis XIV que le nom a été donné à l
			a carrière. Le chemin qui y conduit est bordé de majestueuses sculptures, 
			ce marbre rouge orne la Galerie des Glaces de Versailles,
			

			Depuis le 15, la température n'a pas baissé et nous nous sommes contentés 
			de faire deux petites ballades le long de la Touch et au Jardin Japonais 
			situé dans le parc Dominique Baudis ancien maire de Toulouse, connu du 
			grand public pour ses prestations au journal télévisé.
			

			Malgré la chaleur, près de 40°, nous allons visiter les merveilleuses 
			bastides de Castelnau de Montmiral et de Cordes sur Ciel. C'est grâce 
			à son ancienne halle de vente de peaux et de tisus que Cordes a connu 
			la prospérité et est devenu l'un des grands marchés de l'Occitanie.
			Non loin de Cordes se situe Castelnau de Montmiral, "Le Mont d'où l'on 
			regarde". Bastide située aux portes des Gorges de l'Aveyron, la vie 
			s'y écoule lentement dans la paix et la quiétude.
			

			Après la fraîcheur du Limousin, nous arrivons dans la fournaise de la 
			capitale occitane. Petite visite cet après-midi de la place du Capitole,
			de Notre Dame du Taur et de la Cathédrale, juste pour la beauté et la 
			fraîcheur. Derrière la place du Capitole, petite photo avec le grand 
			Claude Nougaro, Prince de Toulouse.
			

			Comme suite à mon mail, vous m'avez envoyé beaucoup d'encouragements, 
			je les ai retranscris dans les commentaires. J'ai mis aussi une petite 
			annonce dans Face Book, juste pour informer les amis. Je n'aime pas trop 
			ces nouveaux outils de communication où chacun peut déshabiller son ego 
			sans aucune pudeur. Utilisé avec parcimonie FB peut être un bon vecteur 
			de com !
			

			Aujourd'hui, dernières balades dans les Monts d'Ambazac, le Puy Sauvagnac, 
			la Pierre Branlante où j'ai pu faire de belles photos des lointains 
			Puy d'Auvergne. Heureusement nous avons pu amener la berline au plus près 
			et ne faire que 2800 pas pour atteindre les points de vue. Il y a 70 ans 
			les colons de Méaulte faisient cela en vélo ou à pied.
			Au retour nous sommes passés à Razès, il ne reste que quelques traces des 
			extractions d'uranium, fierté du début de la Vème République et de son 
			Général Président. Un peu plus loin, en allant vers Poitiers, après 
			Bessines sur Gartempe, une petite usine a encore l'air de fonctionner, 
			un Musée UREKA retrace l'épopée de l'extraction de l'Uranium des années 60.
			

			Aujourd'hui, c'était comme un pélerinage, je suis maintes fois venu 
			dans ce village torturé par les Nazis le 10 juin 1944. Quand on entre 
			dans le nouveau mémorial, on découvre, le coeur serré, les photos des 
			suppliciés, ils avaient 3 mois, un an, dix ans, 20 ans, 70 ans et ont 
			perri par les flammes du phosphore jeté sur eux où les balles des fusils 
			et mitraillettes allemandes. 78 ans après ce drame, le village supplicié 
			d'Oradour sur Glane est toujours là, ses ruines, sa ligne de tram rappelant 
			que ce 10 mai 1944 un jour de vie comme les autres commençait, personne 
			ne pouvait se douter que ce serait un jour d'horreur et de mort.
			

			55 ans après ma dernière visite, je ne me reconnais plus. La ville 
			d'Ambazac a changé de look mais les monts qui l'entourent sont toujours 
			aussi majestueux. 
			La roulotte est installée à côté de l'étang de Jonas. Le cirque Moreli 
			est en train de planter sa tente pas très loin de notre campement. 
			Un dromadaire, un cheval, quelques chèvres et deux lamas pâturent sur 
			les berges mais cela ne dérange pas notre chien Agathe. J'ai commencé à 
			faire notre planning mais aujourd'hui le temps est à la pluie et je dois 
			modifier mon programme. 
			

			Cet après-midi nous sommes allés visiter le Musée de la Porcelaine à 
			Limoges. Je ne suis pas très habile de mes mains et je suis toujours 
			émerveillé par ces réalisations faites à partir d'argile, d'oxydes, 
			de silicates qui, dans les mains des ces artistes artisans, deviennent 
			des oeuvres d'art. J'ai suivi avec étonnement les nouvelles réalisations 
			de céramiques sortant directement d'imprimantes 3D.
			Je suis retourné voir la Gare des Bénédictins, sa tour d'horloge 
			majestueuse et son toit de cuivre devenu d'une couleur vert émeraude 
			avec le temps et les intempéries.			
			

			Nous faisons escale à Rochefort, un peu de repos pour les chevaux, 
			eux comme la roulotte se sont bien comportés pour parcourir près de 160 
			lieues. J'en profite pour visiter mon fils et sa famille. Nous sommes 
			allés à la corderie royale. Là j'ai pu acquérir quelques longes pour 
			faire pâturer les chevaux et renouveler quelques filins servant lors 
			des désembourbement de la roulotte.
			L'Hermione a quitté son port d'attache pour Bayonne, drôle d'idée trouvée 
			pour augmenter ses revenus et assurer son fonctionnement
			Mardi matin nous partirons pour les plateaux du Limousin.
			

			Mon second livre, sur les Colons de Nord Aviation, est bientôt terminé, 
			il ne reste que les photos pour l'illustrer !
			La nouvelle roulotte est presque prête, Doudou a rempli les coffres avec 
			le linge et les victuailles. Cet après-midi, j'ai donné un coup de propre 
			aux chevaux, ils sont bien étrillés et bouchonnés. J'ai aussi pris leur 
			ration pour une journée, le fourrage liquide a bien augmenté, presque 
			16 deniers le litre.
			Deux jours de grand repos et ce sera le départ.
			

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